Perte de sens du travail – Laure Mas.

Perte de sens du travail – Laure Mas.

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Perte de sens du travail

Article de : Laure Mas.

I. Perte de sens du travail – Introduction :

Comment redonner du sens à sa vie professionnelle ? « Mon travail n’a plus de sens ! ». 

Si cette pensée vous traverse l’esprit, vous n’êtes pas seul.

Lors de ma première rencontre avec mes clients, beaucoup expriment ce constat avec un mélange de frustration et d’incertitude.

Ce sentiment de perte de sens est souvent le symptôme d’un malaise plus profond : une déconnexion avec soi-même et ses valeurs.

Mais d’où vient cette perte de sens ? Pour le comprendre, je vous propose de revenir avec moi au sens des mots.

II. Perte de sens du travail – Le travail : de la souffrance à la quête de sens :

Etymologiquement, le terme « travail » vient du mot latin « tripalium » ce qui désignait, dans l’antiquité, un instrument formé de trois pieux utilisés pour attacher les animaux afin de les soigner ou de les ferrer, et également pour punir les esclaves.

A l’origine de ce mot, il y a donc une notion de souffrance et de peine.

Si j’en reviens à mes clients, c’est donc littéralement parlant, comme s’ils me disaient : « ma souffrance n’a plus de sens… ». 

Mais qu’en est-il du mot « sens » ?

Le mot « sens » est polysémique. Parmi ses nombreuses significations, nous en retiendrons trois.

Le mot « sens » peut faire référence à la signification que représente un mot.

Comment percevez-vous votre travail ?

Est-ce un emploi, une vocation ou un moyen de contribuer à quelque chose de plus grand ?

Le mot « sens » peut également désigner la finalité de quelque chose, ce qui le justifie et l’explique.

Quelle est la raison d’être de votre activité professionnelle ? Pourquoi travaillez-vous ?

Enfin, une troisième définition se rapporte à l’idée d’orientation, de direction.

En effet, le mot « sens » peut désigner la direction dans laquelle se fait ou doit se faire un mouvement. Y a-t-il une direction claire, un objectif vers lequel vous souhaitez aller dans votre vie professionnelle.

Lorsque mes clients expriment la perte de sens dans leur travail, il s’agit souvent d’une combinaison de ces trois aspects. Ils ne comprennent plus le rôle de leur travail dans leur vie, ne voient plus de but à ce qu’ils font, et ne savent plus dans quelle direction aller.

III. Perte de sens du travail – Renouer avec son identité à travers son travail :

Nous avons tendance à oublier qu’envisager le travail comme un moyen d’épanouissement personnel augmente l’efficacité et la satisfaction professionnelle.

En tant que coach, ma mission est d’aider mes clients à clarifier leur situation actuelle, à redéfinir ce que le travail représente pour eux, et à se reconnecter avec leurs valeurs et croyances.

Quand un client considère son travail comme la finalité de son existence, il se déconnecte de son identité personnelle, ce qui peut entraîner une véritable crise identitaire.

Comme le souligne la philosophe Julia De Funes [1] ou bien l’autrice Aude Selly [2], le travail est un moyen pour s’épanouir dans l’existence. Il ne peut pas être une finalité en soi.

En coaching, j’accompagne mes clients à remettre le travail à sa juste place : un moyen d’existence et non, une fin en soi.

Ce changement de paradigme leur permet d’aller à la rencontre d’eux-mêmes, de renouer avec leurs valeurs, de prendre conscience de leurs talents, de leurs forces, et de leurs motivations, afin de mieux vivre les changements, et d’adopter un comportement plus adapté face aux situations qui étaient génératrice de stress jusque-là.

En se détachant de cette identification au travail, mes clients acquièrent une vision plus objective de leur situation. Cette prise de recul permet de diminuer la charge émotionnelle, et d’agir plus efficacement face aux défis qu’ils rencontrent.

Le fait de prendre en compte ce changement de perception permet à la personne de s’investir de manière plus efficace car elle est détachée de tout ce qui ne dépend pas d’elle et peut se concentrer sur ces objectifs.

IV. Être aligné avec ses valeurs :

Un client est venu me consulter car il ne trouvait plus de sens dans son travail. 

En travaillant ensemble, il a pris conscience que ses valeurs personnelles n’étaient pas alignées avec celles de l’entreprise pour laquelle il travaillait.

Ce décalage profond entre ses valeurs intrinsèques et l’environnement professionnel dans lequel il évoluait l’empêchait de s’épanouir pleinement.

Nous avons alors identifié un secteur d’activité plus en phase avec ses valeurs.

En effet, pour s’épanouir professionnellement, il est essentiel que nos valeurs trouvent un écho, au moins partiellement, dans l’entreprise pour laquelle nous travaillons.

Le travail ne doit pas être le socle de notre identité, mais il est important qu’il soit en harmonie avec nos principes. Aider mes clients à renouer avec leurs valeurs profondes leur permet de clarifier ce qui leur importe vraiment dans leur activité professionnelle.

V. Reprendre le contrôle de sa vie professionnelle :

Lorsqu’un client se sent perdu, cela est souvent dû à une perte de direction dans sa vie professionnelle. Ne plus savoir où l’on va, ne plus voir de progression, peut être extrêmement déstabilisant.

Pour surmonter cela, il est essentiel d’apprendre à se connaître, de faire un bilan de ses talents, de ses forces et des réalisations passées. Cela permet de reprendre confiance et de réorienter sa carrière en fonction de ce qui a du sens pour soi.

En travaillant ensemble à prendre conscience du chemin parcouru, à identifier leurs forces et leurs talents, en se posant pour prendre le temps de regarder ce qu’ils ont construit, de contempler autour d’eux, mes clients reprennent le pouvoir pour prendre en main leur avenir professionnel. 

Je guide ainsi mes clients à travers ce processus de réflexion et de recentrage.

Ensemble, nous explorons les directions possibles et je les aide à faire des choix de vie éclairés et alignés avec leurs aspirations profondes.

VI. Le pouvoir de l’IKIGAI :

Pour accompagner mes clients dans cette démarche, j’utilise la Box IKIGAI, un outil qui aide à faire le lien entre passions, talents, besoins du monde et rémunération.

Cet outil est une boussole pour clarifier le chemin à suivre et redonner du sens à son activité.

Dans un prochain article, je vous expliquerai comment l’IKIGAI peut vous aider à trouver votre voie et à réinventer votre relation au travail.

N’attendez plus pour prendre soin de vous et de votre avenir. Contactez-moi dès aujourd’hui pour un premier entretien gratuit, et commençons ensemble à bâtir votre équilibre et votre épanouissement. 

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le commenter et surtout, à le partager…

Retrouvez Laure Mas, coach professionnelle en gestion des risques psychosociaux et accompagnement à la reconversion juste ici.

 

[1] Notre rapport au Travail, par Julia de Funes, Brut Philo, Notre rapport au travail en 2023,

par Julia de Funès – Brut Philo (youtube.com)

[2] Aude Selly, Autopsie d’un burn-out, Renaissance du livre, 2001

 

 

Comment sortir du burnout : les 7 étapes vers la renaissance.

Comment sortir du burnout : les 7 étapes vers la renaissance.

Image Les 7 étapes du burnout avant la renaissance

Comment sortir du burnout : les 7 étapes vers la renaissance

Article inspiré du livre d’Astrid Le Fur “Du burn-out au born-out : les 7 étapes vers la renaissance”.

Introduction :

Le burnout est devenu une problématique majeure dans notre société moderne, affectant des millions de personnes à travers le monde.

Dans son livre « Les 7 étapes vers la renaissance : Le burnout : le comprendre et en sortir », Astrid Le Fur propose un guide pratique et éclairant pour comprendre et surmonter cet épuisement professionnel.

Qui est Astrid Le Fur ?

Astrid Le Fur est une experte reconnue dans le domaine de la santé mentale et du bien-être au travail.

Avec une solide expérience en psychologie  et en accompagnement des personnes en souffrance, elle offre une perspective précieuse sur le burnout.

Son approche est à la fois scientifique et humaine, rendant son livre accessible à un large public.

7 étapes du burnout vers la renaissance :

Le livre est structuré autour de sept étapes clés, chacune conçue pour aider les lecteurs à comprendre les causes profondes du burnout et à développer des stratégies pour y faire face.

Prendre conscience du burnout :

La première étape consiste à reconnaître les signes et symptômes du burnout. Astrid Le Fur explique comment identifier les manifestations physiques, émotionnelles et mentales de cet épuisement.

Comprendre les causes :

Le livre explore les différentes causes du burnout, qu’elles soient liées au travail, à la vie personnelle ou à des facteurs individuels.

Cette compréhension est essentielle pour aborder efficacement le problème.

Accepter sa situation :

L’acceptation est une étape cruciale pour commencer le processus de guérison.

Astrid Le Fur propose des techniques pour accepter sa situation sans culpabiliser, afin de pouvoir avancer sereinement.

Prendre soin de soi :

Cette étape met l’accent sur l’importance de l’auto-soin.

Le livre offre des conseils pratiques sur la nutrition, l’exercice physique, le sommeil et la relaxation pour retrouver un équilibre sain.

Réévaluer ses priorités :

Le burnout est souvent le résultat d’un déséquilibre entre les exigences professionnelles et personnelles.

Astrid Le Fur guide les lecteurs pour réévaluer leurs priorités et ajuster leur mode de vie en conséquence.

Renouer avec ses passions :

Retrouver du plaisir et de la motivation passe par la reconnexion avec ses passions et intérêts personnels. Le livre encourage les lecteurs à redécouvrir ce qui les anime vraiment.

Construire un avenir durable :

La dernière étape consiste à mettre en place des stratégies pour prévenir le burnout à l’avenir. Astrid Le Fur propose des outils et des techniques pour construire un mode de vie équilibré et durable.

Un guide pratique et empathique :

« Les 7 étapes vers la renaissance » se distingue par son approche pratique et empathique.

Astrid Le Fur ne se contente pas de théoriser sur le burnout ; elle fournit des exercices concrets, des témoignages inspirants et des conseils personnalisés pour chaque étape du processus de guérison.

Ce livre est une ressource inestimable pour toute personne confrontée au burnout, qu’elle soit en train de l’expérimenter, en voie de guérison ou cherchant à prévenir son apparition.

Il est également utile pour les professionnels de la santé mentale, les coachs et les responsables RH qui souhaitent mieux comprendre et accompagner les personnes en situation de burnout.

Conclusion :

Ce livre est un guide essentiel pour quiconque cherche à surmonter le burnout et à retrouver une vie équilibrée et épanouie. Il ne remplace pas un suivi médical ni un accompagnement par des professionnels mais il permet de mieux comprendre, prévenir et est un soutien durant cette période. Grâce à ses conseils pratiques et son approche bienveillante, ce livre offre un véritable chemin vers la renaissance. Pour retrouver ce livre, venez visiter notre médiathèque : https://burnout-pro.com/du-burn-out-au-born-out/ Et retrouvez aussi nos autres articles :
Quelles sont les conséquences du burn-out sur les employés et les employeurs ?

Quelles sont les conséquences du burn-out sur les employés et les employeurs ?

Image Conséquences du burn-out sur les employés et les employeurs

Quelles sont les conséquences du burn-out sur les employés et les employeurs ?

Dans cet article, Véronique Debord,psychothérapeute, coach et membre de notre réseau Burnout-Pro met en évidence cette grande question : quelles sont les conséquences du burn-out sur les employés et les employeurs ?

Le burn-out, ça coûte cher :

Négligez les signes critiques de l’épuisement d’un collaborateur, c’est se tirer une balle dans le pied.

 ▪️ En France, un rapport publié en septembre 2023 par Psychodon et Opinionway a révélé que 2,5 millions de personnes étaient en état de fragilité psychologique et d’épuisement avec une hausse de 18 % d’arrêts maladies pour dépression, anxiété ou burn-out, depuis 2019

Les coûts financiers et humains du burn-out sont considérables.

Je parle :

📍du coût engendré par les arrêts maladie ; 1/4 des arrêts de travail de 2 à 4 mois sont dus à des RPS

📍du coût d’une productivité en berne

📍du coût d’équipes en sous-effectif

📍du coût de la réaffectation des tâches de travail

📍du coût caché des remplacements temporaires et des heures passées à les former.

Mais, bien au-delà de ces coûts, c’est une crise silencieuse qui fragilise l’engagement des collaborateurs, qui affecte la dynamique collective et qui impact la marque employeur.

La double peine :

Alors prendre soin de la santé mentale de vos équipes avant d’atteindre le stade critique du burn-out devient une sagesse préventive.

👉 La SENSIBILISATION des acteurs, notamment RH et managers, est aujourd’hui indispensable ; ce que je fais.

Détectées notamment les signes de fragilité, dans la phase de burn-in (phase juste avant le crash) pour que le collaborateur ne coule pas.

D’ailleurs, je parlerai des différents signaux du burn-in dans ma prochaine newsletter !

Cette stratégie proactive permet de préserver la santé mentale et l’efficacité professionnelle de tous.

Et tout le monde y gagne.

____________

J’écris ce que je sais, ce que j’entends, ce que je vois !

J’accompagne les entreprises dans leurs problématiques complexes RH et sur tous les sujets de santé mentale.

Prévention du burnout : stratégies pour éviter l’épuisement professionnel

Prévention du burnout : stratégies pour éviter l’épuisement professionnel

Image article - Prévention du burnout : stratégies pour éviter l’épuisement professionnel

Le burnout, également appelé épuisement professionnel, est un état de fatigue intense, de démotivation et de stress chronique lié au travail.

Il peut se manifester de différentes façons selon les personnes mais voici les signes les plus courants :

      • Grande fatigue psychique et émotionnelle
      • Anxiété et stress
      • Humeur triste
      • Irritabilité et hypersensibilité
      • Absence d’émotion
      • Tensions psychiques et musculaires
      • Troubles de l’adaptation
      • Perte de l’humour
      • Isolement
      • Interprétations négatives des événements

Pour prévenir ce phénomène, il est essentiel d’adopter des stratégies efficaces.

Dans cet article, nous explorerons les meilleures pratiques pour maintenir un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle, ainsi que des techniques de relaxation.

Equilibre entre vie personnelle et vie professionnelle :

Trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle est crucial pour éviter le burn-out.

Lorsque les employés ou les entrepreneurs sont constamment sous pression et surchargés de travail, ils risquent de s’épuiser mentalement et physiquement.

Nos conseils :

      • Fixez-vous des heures de travail régulières et respectez-les.
      • Évitez de travailler tard le soir ou pendant les week-ends. Même si c’est difficile, essayez de déconnecter après la journée officielle.
      • Apprenez à dire non lorsque vous êtes surchargé de tâches.
      • Organisez-vous efficacement pour éviter le stress et le retard dans les tâches.
      • Accordez de l’importance à votre bien-être physique et émotionnel. Faites de l’exercice, dormez suffisamment et passez du temps avec vos proches.
      • Cherchez du sens dans votre travail : Identifiez ce qui vous motive et donnez du sens à votre activité professionnelle. Cela renforcera votre épanouissement personnel.
      • Faites des pauses courtes toutes les heures pour vous reposer mentalement.
      • Pratiquez des loisirs qui vous passionnent : sport, lecture, musique, etc.

Technique de relaxation :

Les techniques de relaxation peuvent également jouer un rôle essentiel dans la prévention du burnout.

Par exemple, la méditation réduit le stress et favorise la concentration. Cette pratique réduit la sécrétion de cortisol (l’hormone du stress) et apporte une détente profonde et peut diminuer les tensions physiques et mentales.

La respiration profonde est également un excellent outil dans la prévention du burnout. En pratiquant quotidiennement, elle peut réduire le stress en réduisant la production du cortisol, améliorer la concentration et la clarté mentale, aider dans la gestion des émotions et donc de l’anxiété et permet d’améliorer son énergie.

Par exemple, pratiquez la respiration ventrale quotidiennement :

      • Asseyez-vous ou allongez-vous dans une position confortable.
      • Placez une main sur votre abdomen et l’autre sur votre poitrine.
      • Inspirez lentement par le nez, en faisant monter votre abdomen tout en gardant la poitrine immobile.
      • Expirez lentement par la bouche, en vidant l’air de votre abdomen.
      • Répétez pendant 5 à 10 minutes.

Activité physique :

L’exercice physique se révèle être un allié discret mais puissant dans la prévention du burnout.

Selon l’étude SALVEO, la promotion de la pratique régulière d’activités dans le milieu de travail est 69 % plus susceptible de réduire les demandes de règlements liées à des problèmes de santé mentale dans les petites comme dans les grandes entreprises.

L’activité physique libère des endorphines, améliorant votre bien-être.

Marchez, courez, faites du yoga, ou pratiquez un sport qui vous plaît et qui est adapté à vos besoins et vos envies, afin de le garder dans la durée.

Alimentation :

Une alimentation équilibrée joue un rôle crucial dans la prévention du burnout.

Elle fournit les nutriments nécessaires pour maintenir un niveau d’énergie stable tout au long de la journée.

      • Les glucides complexes, présents dans les grains entiers, les légumes et les légumineuses, fournissent une source d’énergie durable. Contrairement aux sucres simples, ils libèrent leur énergie progressivement, évitant les pics et les chutes de glycémie qui peuvent entraîner une fatigue.
      •  Protéines : Les protéines sont essentielles pour la réparation et la croissance des tissus, et elles aident à maintenir la satiété. Des sources de protéines comme le poisson, la volaille, les œufs, les noix et les légumineuses sont recommandées.
      •  Lipides sains : Les graisses saines, comme celles trouvées dans les avocats, les noix, les graines et les poissons gras, sont importantes pour la santé du cerveau et la production d’énergie.

Certains nutriments jouent un rôle clé dans la régulation de l’humeur et la prévention des symptômes dépressifs et anxieux, souvent associés au burnout.

      • Oméga-3 : Ces acides gras, présents dans les petits poissons gras (comme les anchois, les sardines et le maquereau), les graines de lin et les noix, sont connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé mentale. Ils aident à réduire l’inflammation et à améliorer la fonction cérébrale.
      • Vitamine B : Les vitamines B sont cruciales pour la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine, qui régule l’humeur. Les sources incluent les légumes verts à feuilles, les céréales complètes, les viandes et les produits laitiers.
      • Magnésium : Le magnésium aide à détendre les muscles et à réduire l’anxiété. On le trouve dans les noix, les graines, les légumes verts à feuilles et les grains entiers.
      • Antioxydants : Les antioxydants, présents dans les fruits et légumes colorés (comme les baies, les épinards et les carottes), protègent les cellules contre les dommages oxydatifs causés par le stress. Ils renforcent le système immunitaire et améliorent la résilience au stress.

Hydratation : L’hydratation est essentielle pour maintenir la concentration et l’énergie. Une déshydratation légère peut augmenter les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Il est important de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée.

Limitez la consommation d’aliments transformés riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sel, car ils peuvent contribuer à la fatigue et à l’irritabilité.

En adoptant une alimentation équilibrée et en intégrant des pratiques alimentaires saines dans votre routine quotidienne, vous pouvez renforcer votre résilience face au stress et promouvoir un bien-être global.

Sommeil :

Le sommeil joue un rôle fondamental dans la prévention du burnout.

Un sommeil de qualité permet à l’organisme de se régénérer, de traiter les émotions et de renforcer le système immunitaire, ce qui est essentiel pour faire face au stress et à la pression du travail.

Le sommeil aide à réguler les neurotransmetteurs, comme la sérotonine et la dopamine, qui sont essentiels à la stabilité émotionnelle. Un sommeil de mauvaise qualité peut entraîner une irritabilité, une anxiété accrue et des symptômes dépressifs, qui sont des précurseurs du burnout.

Il aide également à réguler les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Une bonne nuit de sommeil permet de réduire les niveaux de cortisol, favorisant un état de relaxation et de calme. À l’inverse, un manque de sommeil peut augmenter les niveaux de cortisol, contribuant au stress et à l’épuisement.

 

Le sommeil est essentiel pour le bon fonctionnement cognitif (la mémoire et l’apprentissage), ce qui est crucial pour la performance professionnelle.

Nos conseils :

      • Etablir une routine de sommeil (heures de coucher et réveil régulières)
      • Créer un environnement propice : chambre calme, fraîche, sombre
      • Limiter les écrans 2h avant de dormir pour permettre la sécrétion optimale de la mélatonine (l’hormone du sommeil). Sa production commence à augmenter en réponse à l’obscurité, généralement environ 30 minutes à 2 heures avant le coucher, signalant à votre corps qu’il est temps de se préparer à dormir.
      • Pratiquer des techniques de relaxation comme la méditation, la respiration profonde et le yoga peuvent aider à détendre l’esprit et le corps avant de dormir.

Accepter de l’aide avant d’être épuisé :

Que ce soit l’aide de ses proches, leurs conseils, l’aide d’un professionnel, si vous vous sentez irritable, fatigué(e), en manque de motivation ou perte de sens, que vous avez des maux de têtes plus fréquemment que d’habitude ou des troubles digestifs, des troubles du sommeil par exemple, n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin traitant.

Lui seul pourra définir si vous êtes en épuisement professionnel et vous orienter vers des professionnels spécialisés dans l’accompagnement du burnout.

En prévention, nous avons également notre réseau de professionnels certifiés et compétents pour vous aider à comprendre vos émotions, gérer votre stress et vous accompagner si vous vivez une période professionnelle challengeante.

Prévention du burnout : stratégies pour éviter l’épuisement professionnel – Conclusion :

Prévenir le burnout nécessite une approche holistique et proactive qui englobe plusieurs aspects de la vie quotidienne.

L’équilibre entre le travail et la vie personnelle, l’adoption de techniques de relaxation, une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité sont des piliers essentiels pour maintenir le bien-être mental et physique.

En intégrant ces stratégies dans votre routine, vous pouvez non seulement réduire les risques d’épuisement professionnel, mais aussi améliorer votre santé générale et votre bien-être au travail.

Prendre soin de soi est une nécessité pour vivre une vie équilibrée et épanouissante. 🌟

Risques psychosociaux et qualité de vie au travail

Risques psychosociaux et qualité de vie au travail

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Risques psychosociaux et qualité de vie au travail : Le Rapport Gollac pour les comprendre et les prévenir :

Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est une réalité de plus en plus présente dans le monde du travail.

Il est donc primordial de comprendre le lien entre risques psychosociaux et qualité de vie au travail.

Face à cette problématique croissante, le rapport Gollac se positionne comme une référence incontournable pour comprendre et prévenir les risques psychosociaux (RPS).

Ce rapport, établi par une équipe d’experts sous la direction de Michel Gollac, offre une analyse détaillée des facteurs de stress au travail et propose des solutions concrètes pour améliorer le bien-être des employés.

Dans cet article, nous explorerons les principaux enseignements du rapport Gollac et les mesures à mettre en place pour prévenir les RPS dans les entreprises.

Risques psychosociaux et qualité de vie au travail : Qu’est-ce que le rapport Gollac ?

Le rapport Gollac, publié en 2011, est le résultat d’une mission confiée par le Ministère du Travail français à un groupe d’experts afin d’identifier et d’évaluer les risques psychosociaux au travail.

Ces risques incluent le stress, le harcèlement, la violence au travail, et d’autres facteurs susceptibles de nuire à la santé mentale des travailleurs.

Le but du rapport est de fournir un cadre scientifique et méthodologique pour mieux comprendre ces risques et proposer des pistes d’amélioration des conditions de travail.

Risques psychosociaux et qualité de vie au travail : Les principaux facteurs de risques psychosociaux selon le rapport Gollac :

1. L’intensité et le temps de travail :

Un rythme de travail trop intense, des horaires imprévisibles, et une surcharge de tâches peuvent entraîner une fatigue chronique et un stress permanent.

2. Les exigences émotionnelles :

Les métiers nécessitant une forte implication émotionnelle, comme ceux de la santé ou de l’éducation, peuvent provoquer un épuisement psychologique important.

3. Le manque d’autonomie :

L’absence de marges de manœuvre dans l’organisation de son travail et la faible participation aux décisions peuvent être des sources majeures de frustration et de stress.

4.  Les rapports sociaux au travail :

Les relations interpersonnelles difficiles, le manque de soutien des collègues et des supérieurs hiérarchiques, et les conflits peuvent créer un climat de travail délétère.

5. Les conflits de valeurs :

Les contradictions entre les valeurs personnelles et les exigences de l’entreprise, ainsi que le sentiment de ne pas réaliser un travail de qualité, peuvent mener à une perte de sens et de motivation.

6. L’insécurité de la situation de travail :

La précarité de l’emploi et la peur de perdre son travail sont des sources importantes de stress.

Les recommandations du rapport Gollac pour prévenir les RPS :

Le rapport Gollac propose plusieurs pistes pour prévenir les risques psychosociaux et améliorer la qualité de vie au travail :

1. Évaluer les risques : Mettre en place des outils et des indicateurs pour mesurer les RPS dans l’entreprise.

2. Favoriser le dialogue social : Impliquer les employés dans les décisions concernant leurs conditions de travail et favoriser une communication ouverte et transparente.

3. Former et sensibiliser : Offrir des formations sur la gestion du stress, le développement des compétences émotionnelles, et la prévention des conflits.

4. Réorganiser le travail : Adapter la charge de travail, offrir plus d’autonomie aux employés, et améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

5. Soutenir les employés : Mettre en place des dispositifs de soutien psychologique et des espaces de discussion pour exprimer les difficultés rencontrées.

L’importance de la prévention des RPS :

Prévenir les risques psychosociaux est crucial non seulement pour la santé des employés mais aussi pour la performance globale de l’entreprise.

Des employés en bonne santé mentale sont plus motivés, plus productifs, et moins absents.

De plus, une bonne gestion des RPS contribue à améliorer l’image de l’entreprise et à attirer les talents.

Risques psychosociaux et qualité de vie au travail : Conclusion :

Le rapport Gollac constitue une ressource précieuse pour les entreprises souhaitant comprendre et prévenir les risques psychosociaux.

En suivant les recommandations de ce rapport, il est possible de créer un environnement de travail plus sain, plus équitable, et plus épanouissant pour tous les employés.

La prévention des RPS est un enjeu majeur pour le bien-être au travail et la performance économique des entreprises.

 

L’hypnose médicale comme solution face au burnout

L’hypnose médicale comme solution face au burnout

Article sur l’hypnose médicale comme solution face au burnout

L’hypnose médicale comme solution face au burnout

Article d’Elodie ROUMAGNAC

« Jusqu’alors, je voyais et j’échangeais ; à présent j’observe et je rentre en communication… » Partage d’expériences autour de la place de l’hypnose médicale auprès des patients en phase de réhabilitation post Burn out

Introduction :

Alors que le monde du travail évolue, les conditions d’exercice s’en retrouvent impactées de toutes parts… Source d’épanouissement et de fort accomplissement, la sphère professionnelle peut néanmoins constituer de véritables zones d’ombres telles que le stress, l’isolement, les angoisses, le harcèlement, la surcharge de travail ou encore la perte de sens. 

Le constat du burnout selon les études :

Une étude du cabinet Technologia révèle un chiffre alarmant : 3,2 millions d’employés, c’est à-dire 12% de la population active, présenteraient un “risque de burn-out” [1].

Par ailleurs, un sondage réalisé par Opinion Way en juin 2022 auprès de 2016 salariés français [2] met en exergue que la détresse psychologique des collaborateurs « reste à un niveau élevé et inquiétant ». Selon lui, elle toucherait 41 % des salariés, dont 14 % à un taux élevé.

En outre, 34 % des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 13 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2,5 millions de personnes).

Littéralement, le verbe anglais to burn-out signifie « brûler jusqu’à éteindre » ou « consumer ».  Ainsi, la personne dans ce processus serait « consumée » par le travail. Le terme burn-out n’a pas toujours existé dans nos sociétés. Ce concept trouve son inspiration dans l’industrie aérospatiale. À l’origine, le terme caractérise une fusée à court de carburant et dont le moteur a surchauffé, menaçant ainsi l’engin d’explosion.

Les solutions aujourd’hui face au burnout :

J’évolue depuis quelques années au sein d’une clinique spécialisée en soins psychiatriques et plus particulièrement au cœur d’une Unité de Thérapie Brève (en Hôpital De Jour). Je propose également un accompagnement en activité libérale en banlieue toulousaine.

Tous les jours, nous voyons combien l’épuisement professionnel engendre des troubles pluriels d’ordre physique et/ou psychique. Chaque situation de souffrance au travail se veut bien évidemment singulière et les attentes des patients s’avèrent différentes : « comprendre ce qu’il s’est passé… arriver à lâcher prise… sortir de l’impasse… avancer plus vite dans la thérapie… mieux gérer mes émotions… apaiser mes angoisses ».

Les difficultés relatées apparaissent régulièrement comme insolubles ; toutefois, la manière dont elles sont initialement abordées ne laissent peu voire pas entrevoir de solution. De plus, les ressources sont inhibées et peu actives alors qu’elles lui sont si nécessaires.

Mon parcours allié à mes recherches en lien avec ma pratique ont contribué à divers constats et questionnements : quelle est la demande du patient en situation d’épuisement professionnel (amenée et/ou sous-jacente) et quels sont réellement ses besoins ? Quelles sont ses attentes immédiates et plus tardives ? Quels sont les moyens / les actions individuelles et collectives dont nous disposons (thérapeutes) actuellement pour favoriser sa réhabilitation ? Les stratégies thérapeutiques médicamenteuses et /ou non médicamenteuses sont-elles efficaces et suffisantes ?

Par ailleurs, malgré une asthénie majeure, les patients éprouvent des difficultés à se détendre et à retrouver le calme nécessaire pour se régénérer. Comment favoriser leur repos et leur récupération active à la fois ?

Plus largement, comment optimiser la mise en mouvement du patient freiné par ses symptômes physiques et psychiques ?

Et la place de l’hypnose médicale dans tout cela ?

Quelle serait donc la place de l’hypnose médicale dans ma pratique auprès des patients en phase de réhabilitation post burn-out ?

Tout ce cheminement a fait l’objet d’un mémoire de fin d’études dans le cadre de mon Diplôme Universitaire en Hypnose médicale.

En 1980, Herbert J. Freudenberger publie un livre édifiant sur l’épuisement professionnel. Il souligne que « la solution la meilleure, la personne l’a évidemment entre ses mains si elle peut prendre conscience de sa course et identifier à l’intérieur d’elle-même ce qu’elle veut vraiment,  elle pourra freiner avant que le feu ne soit impossible à contrôler ».[3]

La majorité des études réalisées sur la Thérapie Cognitive et Comportementale conclue sur une amélioration des symptômes physiques et psychiques dans le cadre de l’épuisement émotionnel.  La méditation aurait démontré son efficacité sur la diminution des symptômes du burn-out, sur la relaxation et sur la satisfaction personnelle des patients. Un mode de vie sain avec notamment une pratique sportive régulière, est également recommandé.

Par ailleurs, il est communément admis que le recours à l’hypnose médicale amène de grands changements tant dans la relation soignant-soigné que sur la prise en charge. Elle apporte des réponses modulées et mobilisent des ressources intérieures insoupçonnées.

Intégrée au parcours de soin des patients en phase de réhabilitation post burn-out dans lequel je m’inscris actuellement – en H.D.J. et en activité libérale -, elle apparait utile tant à titre curatif que préventif. Les multiples retours mettent en exergue de nombreux bénéfices tels que la diminution / la meilleure gestion de leur anxiété et une amélioration des douleurs physiques.  De surcroît, elle permet de cultiver un sentiment de sécurité intérieure, une sensation d’équilibre, un gain de confiance en soi nécessaire pour panser l’avant et penser l’après.

Dans mon mémoire de fin d’études, il a été également entrevu que les personnes en situation d’épuisement professionnel perdent l’attention envers elles-mêmes, leur corps est désinvesti.  L’autohypnose encourage la reconnexion avec soi, avec ses sensations d’une part et favorise l’identification d’éventuels signaux d’alerte d’autre part.

Jean-Marc Benhaiem, médecin hypnothérapeute, rappelle que cet état « permet de découvrir ses propres limites, et donc d’augmenter les chances de pouvoir aider ceux qui nous consultent. L’art médical n’en sera que sublimé et reconnu par les patients » [4].

Ainsi, l’hypnose constitue un atout majeur dans mon accompagnement ; elle semble bien avoir pleinement sa place, représentant un outil supplémentaire face à la multiplicité des symptômes, en adéquation avec les critères légaux institutionnels et éthiques du service.

Conclusion

A présent, moi-même encouragée dans ma pratique quotidienne par mon équipe – j’en mesure chaque jour la chance -, j’encourage à mon tour le patient à initier un voyage intérieur destination le pays du changement où un bagage supplémentaire nous accompagne, celui de l’hypnose. Cette escapade constitue une opportunité de révéler ses ressources dormantes et de faire de nombreux apprentissages sur le contexte certes mais aussi sur soi, sur l’autre, sur le  monde qui nous entoure.

Bonne route à tous !

Bibliographie :

[1] Détresse psychologique au travail : les chiffres du burn-out. (2021, décembre). Consulté le 5 juin 2023, de www.psychologue.net/articles/les-chiffres-du-burn-out

[2] Empreinte humaine & Opinionway. (2022). Baromètre T10. Consulté le 14 mai 2023, de https://empreintehumaine.com/wp-content/uploads/2022/07/BT10-Infographie-1-1.pdf

[3] Freudenberger, H. (1987), L’épuisement professionnel : la Brûlure interne. Ed. Gaétan Morin, p. 3

[4] Le Hen, L. (2019). L’hypnose, un nouvel outil pour améliorer la communication thérapeutique, la gestion du stress et de l’anxiété. Hal open science. Consulté le 2 juin 2023, de  https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02019415/document